Des chercheurs du National Renewable Energy Laboratory (NREL) ont annoncé plusieurs avancées majeures dans le domaine des cellules solaires.

Première avancée : une technique utilisant la jonction à couches minces d'arséniure de gallium (GaAs) par épitaxie. Ce procédé, mis au point par l'Université de Berkeley permet de réaliser des couches souples de GaAs d'une épaisseur de seulement un micron.

L'autre percée réside dans la réalisation de cellules solaires à plusieurs couches semi-conductrices afin d'absorber et d'exploiter en parallèle différentes longueurs d'onde lumineuses, ce qui permet une plus grande efficacité. Ces progrès ont permis d'atteindre le rendement record de 43,5 % et ces technologies permettraient de produire l'électricité à un coût d'environ 0,50 $ par watt, deux fois moins élevé que l'objectif de coût fixé par le gouvernement américain.

Ces nouvelles cellules solaires permettent en outre des économies significatives en terme d'exploitation car elles nécessitent, à puissance égale, deux fois moins d'espace et de surface que les panneaux utilisés actuellement.

La production industrielle de ce nouveau type de cellules solaires à haut rendement devrait, selon les chercheurs du NREL, permettre de produire d'ici 2020 de l'électricité solaire à un coût comparable ou inférieur à celui des centrales thermiques et de l'éolien.

 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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